« Et moi je m'émerveille que cette grande richesse habite cette pauvreté. »
Cette grande pauvreté, c'est le corps, que Jésus nous invite à dominer au logion 80.
Que se passe-t-il si l'on ne parvient pas à dominer le corps ?
Un corps de misère
Misère et pauvreté sont synonymes.
Jésus a souvent associé l'illusion de la richesse matérielle à une grande pauvreté.
La vraie richesse est spirituelle et réside en celui qui place son espérance non en ce monde, dans les biens matériels, mais dans les biens spirituels de la vie éternelle.
Quand notre corps, individuellement, dépend du corps, collectivement, c'est-à-dire du monde, c'est un corps de misère car il se rend esclave de ce monde.
Un monde où règnent l'égoïsme, l'ambition, l'orgueil, la cupidité, la corruption... une liste qui peut s'allonger au gré de ce que vous pouvez en percevoir au quotidien.
Une âme de misère
Si vous êtes esclaves du corps, le vôtre, mais aussi du corps social, celui du monde, Jésus vous dit :
« Misérable est l’âme qui dépend de ces deux-là. »
Cette âme, repue de satisfactions matérielles et mondaines, se révèle infiniment vide, creuse, tant l'Esprit lui échappe.
Ce corps et cette âme associés ressemblent à deux misérables qui errent, main dans la main, vers la fosse qui les attend.
« Insensé, cette nuit même ton âme sera redemandée.
