Ils montrèrent à Jésus une pièce d’or et lui dirent :
« Les gens de César exigent les impôts (1). »
Il leur dit :
« Donnez à César ce qui est à César,
donnez à Dieu ce qui est à Dieu,
et ce qui est à moi, [donnez-le moi] (2). »
(1) impôts ou tributs
(2) adjonction possible
Concordances :
« Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie l'impôt.
Ils Lui présentèrent un denier. Il leur dit : "De qui sont cette effigie et cette inscription ?"
Ils Lui dirent : "De César." Alors Il leur dit :
Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
(Matthieu 22.19-21)
« Ils Lui apportèrent et Il leur dit : "De qui sont l'effigie et l'inscription ?"
Ils Lui répondirent : "De César !"
Alors Jésus leur dit : "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." »
(Marc 12.16-17)
« Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'image ou l'inscription ?
Les autres dirent : "De César !"
Il leur répondit : "Donc, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." »
« Les acheteurs et les marchands n’entreront pas dans les lieux de mon Père. »
L'argent n'a pas sa place dans le Royaume du Père, dans le Royaume de Dieu.
Chaque chose à sa place
Jésus invite les disciples, comme tout être humain, à s'acquitter de leurs obligations matérielles en ce monde.
Payer ses impôts, travailler, nourrir les siens, sont autant de pratiques sociales nécessaires à la vie en ce monde.
Il faut simplement faire la part des choses et ne pas se laisser dominer par l'une d'entre elles, notamment l'argent :
« Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. » (1 Timothée 6.10)
Cependant, l'argent prend aussi une dimension transitoire quand il s'agit de la dîme ou de tout autre don acquitté par charité.
Ce que l'on donne dans le cadre du culte revient au service du Seigneur, ce qui est donné par charité à ceux qui en ont besoin revient à Jésus :
« A vrai dire, à chaque fois que vous l'avez fait à un seul de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l'avez fait. » (Matthieu 25.40)
Ce qui revient au Royaume
Si l'argent est nécessaire au fonctionnement des institutions religieuses en ce monde ou aux pratiques charitables, ce qui revient au Royaume du Père est essentiellement spirituel.
Les œuvres que l'on pratique reviennent à Dieu quand elles sont le fruit de notre foi.
Le texte de ce logion demeure cependant obscur sur un point.
Nous pouvons lire : « donnez à Dieu ce qui est à Dieu, et ce qui est à moi, [donnez-le moi] ».
Faut-il distinguer ce qui revient au Père de ce qui revient à Jésus ?
« [donnez-le moi] » est entre crochets car il peut s'agir d'une adjonction permettant de distinguer ce qui revient d'une part à Dieu, et d'autre part à Jésus.
Si l'on néglige ce membre de phrase, ce qui est au Père est aussi au Fils, auquel cas ce verset devient conforme à cette affirmation de Jésus :